En comptant toutes les petites îles, la Norvège a le deuxième plus long littoral du monde, après le Canada. Ramer parmi ces îles permet de multiples aventures. C’est également un environnement sûr, avec une mer calme et des abris disponibles. Certains endroits le long de la côte sont plus exposés, mais c’est encore plus pittoresque, souvent avec une nature spectaculaire et des montagnes qui rejoignent l’océan. L’un des meilleurs endroits à explorer est la côte de Nordland dans la partie nord de la Norvège, et c’est là que je suis allé avec mon Liteboat en mai 2022.

En arrivant à Bodø, l’objectif des deux jours suivants était de ramer 100 km vers le nord, d’explorer les fjords, les lacs, l’archipel et la côte, un voyage intense, certes assez physique, mais aussi gérable, en termes d’équipement, de temps et d’organisation. . En partant vers l’est j’ai rejoint le Saltfjorden, au sud de Bodø, avec l’objectif d’atteindre quelques lacs à l’intérieur des terres. Je n’y étais jamais allé auparavant, mais les cartes indiquaient un itinéraire possible à travers la péninsule de Bodø, permettant d’atteindre le Mistfjorden du côté nord. Bénéficiant d’un chaud soleil printanier, les lacs étaient plats et calmes, protégés entre les montagnes. J’ai du sortir le Liteboat sur terre quatre fois, grâce au chariot que j’avais apporté.

Au bout de six heures, et après un excellent déjeuner en plein air, je suis sorti dans le Mistfjorden. Les petites collines étaient derrière, désormais, il y avait des montagnes escarpées de mille mètres qui tombaient à la verticale à côté de moi. Cela a ammené soudain des vents glacés, tombant avec une force incroyable et j’ai dû ramer aussi fort que possible pour contourner le virage suivant du fjord. En revenant, la mer de Norvège s’étendait devant, heureusement parfaitement lisse. La côte s’est tournée vers le nord, et chaque sommet essayait d’attirer mon attention. Partout où je tournais la tête, c’était la nature et rien d’autre.

Lorsque vous ramez pendant des heures et des jours, vous devez manger et boire à peu près tout le temps, sinon vous vous sentirez bientôt vide et le voyage sera comme une torture. J’ai fait une merveilleuse halte pour le dîner dans le vieux village de Kjerringøy, aujourd’hui un musée avec des bâtiments, des bateaux et de l’artisanat vivant. Mais comme j’avais prévu de parcourir encore 10 kilomètres avant de dormir, j’ai continué, désormais dans l’océan, pendant une heure, jusqu’à ce que j’atteigne le groupe d’îles de Karlsøyvær. La majeure partie est restreinte en tant que zone protégée pour les oiseaux, mais quelques îles sont ouvertes pour les escales. J’ai eu une bonne nuit de sommeil pendant six heures, même si le soleil de minuit longeait l’horizon, rendant la nuit aussi lumineuse que le jour.

Tôt le lendemain matin, j’ai eu plus de chance que jamais. La côte du Nordland peut vraiment être agitée, mais maintenant la mer était encore plus calme que la veille. Des aigles tournaient au-dessus, un phoque m’observait alors que je passais devant un rocher et des mouettes suivaient ma trace. Pendant de nombreuses heures, j’ai apprécié l’archipel de Steigen, un labyrinthe à couper le souffle de tout ce que le nord de la Norvège peut offrir de nature préservée. Aujourd’hui : baignade au soleil. La navigation vers ma destination finale de Nordskot à Steigen était facile, il suffit de ramer vers le nord et de laisser le Liteboat trouver son propre chemin entre les îles, les rochers et à travers les eaux peu profondes.

Qu’y avait-il derrière le virage suivant ? Je ne le savais pas. C’est à cela que sert un Liteboat. Il vous fait sortir au plus proche des éléments, il vous emmène explorer la nature et vous laisse des souvenirs à vie. Si vous voulez explorer un endroit inconnu, trouvez une carte, cherchez un plan d’eau qui correcpond à votre niveau, et partez à l’aventure.

Tor, distributeur Liteboat en Norvège.